Balade sur les quais de Seine, un dimanche matin. Tout à coup, notre œil est attiré par un objet minuscule disposé sur une marche. En s’approchant, on reconnaît un tout petit gardien protégeant sa Joconde. Quelle étrange rencontre !

Aux quatre coins du monde, aux détours des terrains vagues, d’une rue ou même sous un pont, l’artiste SLINKACHU construit et raconte ses propres histoires. Mais qui est-il ?

Artiste de street art, il utilise la ville comme un terrain de jeu, comme une véritable toile de taille infinie.
Ses dizaines et dizaines de petits personnages explorent les quatre coins du monde, du Parthénon aux rues de Hong-Kong, des flaques d’eau de Londres aux berges de la Seine.

Slinkachu prend en photo chaque scène plusieurs fois : une première prise de très près en macro plan, une deuxième, intermédiaire, dévoilant le subterfuge et une troisième encore plus éloignée, remettant nos lilliputiens dans leur contexte.

En s’éloignant, l’île devient une balle de tennis, le refuge une peau de banane...

Minutieusement placés à divers endroits, tous ses personnages nous content des saynètes. L’humour est toujours présent : une île paradisiaque où bronzent des vacanciers dans une rue londonienne, des enfants réfugiés sous une tente de secours en pleine aire de jeux...

De manière ludique, originale et sensible l’artiste réfléchit à la place de l’homme dans son environnement. Le monde réel est ici surdimensionné pour ces mini-personnages, nous invitant ainsi à reconsidérer nos lieux de vie.
La prochaine fois que vous marcherez dans la rue, faites bien attention à ne pas écraser une œuvre d’art !

Charlotte Henry pour Artips

Fourmailler

Passer un week-end à Limoges sans prononcer une seule fois le mot porcelaine.

(Serge Joncour)

Fourbilleur

Hypocondriaque qui exprime à son médecin, par peur, un autre symptôme que celui dont il croit souffrir.

(Serge Joncour, Patrice Delbourg)

Foutzinguer

Froncer les sourcils en descendant une rue en pente, à Brest, comme si on avait lu trop de Pierre-Jakez Helias.

(Jacques Vallet, Patrick Besnier)

Gadules

Heures passées à chercher le sommeil à cause d'une trahison amoureuse.

(Gérard Mordillat, Jacques Vallet)

Galipoter

Se réjouir secrètement de pouvoir lire des magazines qu'on n'aurait jamais lus si on n'était pas chez le coiffeur.

(Hervé Le Tellier)

Garchagner

Tenter de garer sa voiture dans une place, alors que l'on sait d'avance qu'elle ne pourra jamais y entrer.

(Lucas Fournier, Serge Joncour)

Glabougner

Rompre le silence qui s'était installé dans son couple au restaurant, parce qu'on se sent observé par ses voisins de banquette et pour tenter de leur faire croire qu'on a encore quelque chose à dire.

(Patrice Caumon)

Gramaxillir (se)

Se mordre accidentellement le nez avec la mâchoire du bas, en croquant une pomme verte.

(Gérard Mordillat)

Gruoblède

Régiment de deux mille cornemuses jouant chacune un air différent.

(Patrice Delbourg, Patrice Minet)

"Putain, personne ne m'a dit qu'il y avait un dress code  !"

 de mes amis forumeurs ou facebookiens

 "Ils ont vraiment dit que c'était boudin noir à la cantine aujourd'hui ?"

rainai

- François a dit : "joignez les mains" ...
- t'as perdu au premier rang, j'ai pas dis "Jacques à dit"

Elodie

Omo lave plus blanc, y a pas photo !

Christ

Visionnage d'un film sur la pédophilie : comme quoi l'Homo Erectus peut aussi être assis.

Michel

Ces galas des petits chanteurs à la croix de bois rajoutent un peu de meestic dans la vie des prêtres.

Blutch

Quelle est votre couleur préférée ? A cette question bateau, que ne se lassent pas de poser les instituts de sondage et d'études d'opinion censés cerner le goût des consommateurs, le vert arrive en deuxième position. Loin derrière le bleu, certes, mais devant toutes les autres. Une belle performance pour cette couleur longtemps mal-aimée, parce qu'elle est "ambivalente sinon ambiguë", comme le souligne l'historien Michel Pastoureau, qui a consacré un ouvrage au sujet.

Comment définir cette couleur réputée apaisante pour les yeux et l'esprit ?

Le vert est l'une des trois couleurs primaires de la synthèse additive qui, avec le bleu et le rouge, donne la lumière blanche ; associéà l'un ou à l'autre, il produit du jaune ou du cyan. Selon ces préceptes, regroupés sous le terme de théorie des couleurs (la couleur d'un objet provient de la lumière qu'il absorbe et renvoie), le vert joue donc un rôle primordial. Pourtant, aujourd'hui encore, c'est la théorie du XVIIIe siècle, faisant du jaune la troisième couleur primaire et rétrogradant le vert au second plan, qui prévaut largement.

Le monde de l'art ne s'est pas montré tendre avec lui. Pour lezs peintres, en effet, le pigment a surtout été une source d'ennuis techniques. Matière imprévisible, difficile à fixer, le vert végétal résistait peu à la lumière. Le vert minéral, lui, était hors de prix, et certains verts obtenus par la chimie se sont révélés toxiques - ce dernier chapitre est à l'origine de l'aversion du monde du théâtre pour le vert, car pour êtres clinquants, les costumes de scène étaient teints à l'oxyde de cuivre ou au cyanure, véritables poisons pouvant entraîner la mort.

Paolo Véronèse "Lucrèce" [détail],1580-1583
Attention aux idées reçues : le fameux "vert Véronèse" n'est pas une invention de l'artiste,
mais un pigment artificiel créé au XIXe siècle, l'arséniate de cuivre.

Federico Carlotis Miniature du Codex Capodilista, vers 1435-1440
Au Moyen Âge, pour les parades, joutes et cérémonies, les chevaux portaient souvent des housses vertes,
couleur de la jeunesse et de l'amour dans le code chevaleresque.

Lorenzo Lotto Retable du Saint-Esprit [détail], 1521
Le détail qui tue : les chaussettes vertes de Saint Antoine abbé.
Le vert des vêtements liturgiques de certaines messes peut évoquer la charité et la sagesse.

Martial Raysse Made in Japan - La Grande Odalisque, 1964
Quelle couleur, mieux que le vert, pouvait être utilisée pour détourner et désacraliser La Grande Odalisque ?
Devenue pop, elle n'a plus rien de la femme sensuelle peinte par Ingres.

Fabrice  Hyber L'Homme de Bessines, 1991
Pour répondre à une commande publique à Bessines (Deux-Sèvres), l'artiste a imaginé"une invasion de petits bonshommes verts",
comme si des extraterrestres débarquaient en ville.

Source : Daphné Bétard, pour Beaux-Art magazine

Une petite sélection de projets alimentaires fictifs qui pourraient bien être des innovations pour demain (source : le mensuel Etapes)

Stephen Kim : Stamp of Approval
Le principe : renseigne sur les qualités nutritionnels des produits bruts, comme s'ils étaient étiquetés

Thomas Overthun : Pasta Ferrari
Quoi de plus italien que les pâtes et les Ferrari ? Des pâtes en forme de moteur de Ferrari.

Blaise Bertrand, Martin Kay & Byron Parr : Word of Mouth
Une sucrerie 3 en 1 : elle diffuse des probiotiques, nettoie les dents, et son packaging miroir permet de vérifier son sourire.

Qiyun Deng : Graft
Une série de vaisselle jetable en bioplastique dont la forme révèle le matériau naturel dont les couverts sont issus.

Pleix : HFCS
Qui sait à quoi ressembleront nos assiettes si l'industrie alimentaire évolue selon le shéma actuel. H FCS dénonce ses dérives en mattant en scène une nourriture futuriste qui n'a plus rien de naturel.

Saint-Nazaire ne doit pas être réduite à son port ou à ses zones industrielles,
on y trouve également de la nature ...

... qu'elle soit enserrée dans des murs comme dans l'anciene base sous-marine ...

... qu'elle se balade dans les rues, comme sur l'avenue de la République ...

... ou qu'elle soit sagement rangée dans le parc paysagé ...

.... ou au Jardin des plantes

Autre chose : la corrida nazairienne, beaucoup plus sportive que la boucherie des régions sud,
l'aiglador (dénomination régionale) doit procéder à la mise à mort juché entre les deux ailes de la bête;
il meurt également, plombé par le remord, et précipité du haut des airs sur une surface immobile et solide par l'action de la pesanteur

Façades, dont des siamoises

Une réserve à enfants

L'usine à hosties

Saint Louis a certainement du faire le gland sous son chêne et la punition est tombée, au coin !

Une autre spécialité régionale, la croix à une branche, pour christ semi-manchot

Une colombe stylisée, peu au courant des moeurs françaises,
apportant un rameau d'olivier au drapeau vengeur de la République

Un groupe d'anorexiques sur le chemin du front de mer

Sur la plage, on bronze déguisées en "Pi" ou on lit en casquette

Des rochers qui marchent

Et enfin, la grande roue ...

... qui permet d'admirer, du haut de ses 45 mètres, la calvitie du Ruban bleu
comme on a rarement l'occasion de la voir.

Les services de la voirie nous demandent de vous rappeler que le ramassage des Dark Vador aura lieu Jedi prochain

de mes amis forumeurs et facebookiens

 L'obsolescence programmée, ça pollue

rainai

On ne badine pas avec l'armure...
ou
Heaume, sweet heaume...
ou
Quand Dark va dehors, il se casse la gueule !

Michel

Jusqu'ici, tout va bien... Jusqu'ici, tout va bien... Jusqu'ici, tout va bien... (C.F "La haine")
ou
Une histoire sombre, très sombre: l'asphalte caché du Côté Obscur de la Force.

Nathalie

Encore pété comme un coin ! Avec le piratage, les stars s'alcoolisent...
ou
Chéritounet, tu joues à quoi avec pépé ?Son fauteuil roulant est vide !
ou
Bourde d'un journal quelconque : ici une victime d'un viol du coté obscur..
ou
Attention à la marche !
ou
Avec des piles ordinaires...

Christ

encore oublié de me recharger cette nuit ...

Elodie

Allez Dark...va, dors !

Mich

La cérémonie de l'ato marque un temps fort des coutumes annuelles du Danhomè. La saynette ci-dessous, réalisée par les forgerons Aïssi, représente les prisonniers offerts en sacrifice aux ancêtres royaux; ils devaient leur délivrer un message dans l'au-delà.
Le premier ministre Migan se chargeait de l'exécution. Le roi distribuait à cette occasin les richesses à ses sujets, parmi ces richesses, des animaux et des esclaves.
Les dignitaires se tenaient sur l'estrade non loin du monarque.

Cet ensemble fut réalisé sur commande de l'administrateur et ethnologue Bernard Maupoil vers 1934

*** Détails ***

Le roi sur son trône, son épouse royale tenant le parasol,
devant lui, le premier ministre-bourreau tenant la tête d'un décapité

Quatre bouffons du roi "prétendant être vieux".

Prêtres et prêtresses du vaudou

Les condamnés à mort, dont un est porté par un serviteur.

Harpipoter

Donner une pièce à un musicien à l'angle de la rue Berlioz et de la rue Pergolèse pour qu'il aille jouer ailleurs.

(Ricardo Mosner)

Hostiller

Entrer dans un hôtel pour savoir s'il y a une chambre, lors même qu'il est affiché complet à l'extérieur.

(Serge Joncour)

Irifbretzer

Refaire le monde en paroles tout en dépouillant la presse internationale et en buvant des bières à la cerise.

(Jacques Jouet)

Jourmantcher

Distribuer des tracts en priant pour que surtout on ne vous demande aucune explication.

(Jacques Jouet)

Kéchpreuquer (se)

Se réveiller en sursaut au milieu d'un film de Bergman en étant complètement perdu dans les relations de parenté et d'inceste entre les personnages.

(Jacques Jouet)

Totems, monuments funéraires, poteaux sacrés, statues diverses ou même bites d’amarrage

(cliquez sur les photos pour les agrandir)

L'homme-oiseau - L'homme-lion - L'homme-poisson

 Exposition permanente, Musée du Quai Branly

8 mars : journée internationale des droits de la femme

Étant donné l’évolution sociétale, les établissements Singer nous ont fait part d’un élargissement de leur gamme de produits

de mes amis forumeurs et facebookiens

Je suis prête pour entrainer Grenoble Foot

Thierry

C'est lequel, Ribéry ?

Michel

 ça c'est canon !

Christ

Nouveau premier rôle pour Julie Gayet. Derrière la caméra, Valérie T. D'ailleurs elle est bizarre cette caméra !

Cqfd

La femme est enfin devenue l'égale de l'homme. elle peut se permettre, sans honte, d'être aussi con que lui.

Blutch

Le clin d'œil qui tue.
J'ai soudain comme qui dirait une grosse envie de tirer un coup.
ou
Poisson d'Avril ! C'est ma nouvelle machine à tricoter !
ou
On joue à celui qui pisse le plus loin ?
ou
Hein chéri qu'il est chouette ce Salon de l'ornithologie ?
ou
Je pensais pas que j'arriverais à me la mettre sur l'épaule !
ou
Vise le mec là-bas comme il est sexe ? Je vais m'le faire....

Saoul-fifre

de Dédé Lajoie, du site Brave Patrie où j'ai prélevé cette image

Cette année ça va trop loin.

de Bertrand Cantat, du même site

C’était elle ou moi.

C'est quoi un perverbe ?

C'est un proverbeperverti.

Il commence par la première partir d'un proverbe et se termine par la deuxième partie d'un autre.
Il possède évidemment sont perverbe miroir.
Les deux ont un sens.

Je vous donne deux exemples :

Mauvaise herbeest une seconde nature
L'habitude croît toujours

Pluie du matin a toujours vingt ans
Quand on aime onn'arrête pas le pèlerin

C'est un exercice qui vient d'une liste oulipienne à laquelle je suis abonné.

Jai lancé ce jeu qui m'a paru amusant sur un forum que je fréquentais régulièrement, remue-méninges.

Deux des artistes de ce site ont joué le jeu, ça a donné d'assez jolis mariages, voici leur "dialogue" :

Omar :

Petit à petit l'oiseauapprend à faire des grimaces.
Ce n'est pas à un vieux singe qu'onfait son nid.

Après la pluieles borgnes sont rois.
Au royaume des aveugles le beau temps.

Kalane :

Loin des yeux,dent pour dent.
Oeil pour oeil,loin du coeur.

Omar :

Heureux au jeuvole un boeuf.
Qui vole un oeuf,malheureux en amour.

Kalane :

Qui se sent morveuxprête à Dieu.
Qui donne aux pauvresse mouche.

Omar :

Qui veut aller loinvole un boeuf.
Qui vole un oeufménage sa monture.

Les murs ontla rage.
Quand on veut noyer son chien on dit qu'il ades oreilles.

Kalane :

Il faut battre le fer, Dieu le veut.
Ce que femme veutpendant qu'il est chaud.

La plus belle fille du monderéjouit le pélerin.
La pluie du matinne peut donner que ce qu'elle a.

Omar :

Quand on veut noyer son chien on dit qu'il ade l'argent.
Le temps c'estla rage.

Faute de grive ona la rage.
Quand on veut noyer son chien on dit qu'ilmange des merles.

Quand on veut noyer son chien on dit qu'ilest chaud.
Il faut battre le fer pendant qu'ila la rage.

Pauvretémérite salaire.
Toute peinen'est pas vice.

Qui s'y frotte,le veut.
Ce que femme veut, Dieus'y pique.

Il faut tourner sa langue sept fois dansla rivière.
L'eau va àsa bouche avant de parler.

L'eau vapour tous.
Chacun pour soi et Dieuà la rivière.

et enfin, l'ami Omar, rarement à cours d'imagination a compliqué le jeu :

Une hirondelle ne fait pasattendre.
Le soleil luit pourle printemps.
Un clou chasse tout le monde.
Tel est pris qui croyaitl'autre.
Tout vient à point à qui saitprendre.

Rome ne s'est pas faiteà Rome.
Nul n'est prophèteen un jour.
Quiconque se sert de l'épée périraen son pays.
La fortune vientpar l'épée.
Qui donne aux pauvres prêteen dormant.
Tous les chemins mènentà Dieu.

Qui va à la chasseaux pauvres prête àla charité.
Quand on veut noyer son chien, onperd Dieu.
C'est l'hôpital quidit qu'il asa place.
Qui donnese moque dela rage.

... à vous dans les commentaires, si le coeur vous en dit et si l'imagination vous en dicte

Une étude chiffrée des économistes du Copenhagen Consensus Center élargit notre horizon dans le temps (de 1900 à 2050) et l'espace (les chiffres sont planétaires). La plupart de nos débats se focalisent sur le court terme , cinq à dix ans, et sur une toute petite zone géographique, la France et le monde occidental. Changer les paramètres permet de voir les problèmes différemment. Ça fait du bien.

Vivrons-nous mieux, en 2050, que nos aînés en 1900 ? Jean-Louis Servan-Schreiber n'est pas entré dans le sujet en s'appuyant sur des anecdotes, mais en l'abordant dans sa globalité, sur une période de 150 ans. Avec 21 économistes, ils ont sélectionné dis grandes thématiques qui nous concernent tous, et réunis des statistiques pour chaque année de 1900 à 2013. A partir de là ils ont établi des projections pour 2050. Ils ont utilisé des outils classiques des économistes : les coûts engendrés par chaque problème ont étéévalués, ainsi que les "prix" des solutions mises en oeuvre pour le résoudre. Le résultat de ces calculs se traduit par un chiffre : l'impact, positif ou négatif, sur le PIB mondial.

La pollution de l'air

Cela vous surprendra : le plus grand problème environnemental actuel n'est pas le changement climatique, mais la pollution de l'air domestique. Au XXè siècle, elle a causé deux fois plus de victimes (260 millions) que toutes les guerres. Et quatre fois plus que la pollution de l'air en extérieur. La plupart de ces décès sont attribués à l'utilisation, dans les pays en développement, de fumier et de bois pour cuisiner et se chauffer. Trois millions de personnes continuent de succomber chaque année à cette pollution, malgré les sources d'énergies plus propres et une réduction de la pauvreté. Elle coûte encore à la planète6% de son PIB, contre 23% en 1900. En 2050, ce chiffre ne dépassera pas 4%.

Les conflits armés

Au XXè siècle, les conflits armés ont absorbé, en moyenne, 5% du PIB annuel (20% et 40% durant les Première et Seconde guerres mondiales). Aujourd'hui, ils ne "coûtent" plus que 1,7% du PIB et les prévisions, même les plus pessimistes, ne le situent pas à plus de 1,8% en 2050. En recevant le Nobel de la paix en 2009, Barack Obama affirmait que "de notre vivant, nous n'éradiquerons pas les conflits violents". Nous avons quand même fait une partie du chemin.

Le changement climatique

Le changement climatique est bien réel et nous en sommes responsables, mais - et c'est un des résultats étonnants de notre étude - il aurait un bénéfice positif en 2050. En effet, le CO2, quand il augmente, est un fertilisant utile à l'agriculture. Son impact serait une augmentation de 0,8% du PIB. Un réchauffement modéré entraînera moins de victimes du froid - sans faire plus de victimes de la chaleur. Quant aux coût de chauffage, ils vont diminuer et, malgré une augmentation de l'usage des systèmes de refroidissement (ventilateurs et air conditionné), le bénéfice pour le PIB sera de 0,4%.
Depuis 1900, l'inpact économique du réchauffement climatique est nettement positif. En 2025,il sera à son apogée avec une augmentation de 1,5% du PIB mondial. En revanche, à partir de 2070, s'il se poursuit, il nous coûtera très cher. D'où la nécessité d'agir dés aujourd'hui.

Les écosystèmes et la biodiversité

Au XXè siècle, la diminution de la biodiversité a coûtéà la planète 1% de son PIB, chaque année. Nos économistes ont pris en compte plusieurs données, dans différents milieux naturels, de la toundra à la forêt tropicale. Comment mesurer les bénéfices d'un milieu naturel ? Ils ont évidemment tenu compte des retombées de l'économie du tourisme, mais aussi des sources de revenus que sont les matières premières, du bois aux remèdes traditionnels, ainsi que du rôle de ces milieux dans le captage du CO2, donc dans la lutte contre le réchauffement climatique. Jusqu'en 2050, les écosystèmes contribueront chaque année à 0,25% du PIB mondial - dans la mesure ou nous détruisons moins de forêts et adoptons des techniques agricoles plus respectueuses.

L'éducation

Aujourd'hui, 20% de la population mondiale est illettrée, ce qui nous coûte près de 7% du PIB global. En 1900, ce chiffre était proche de 70%, et de -12,4% du PIB. En 2050 il restera 12% d'illettrés, avec une incidence de 3,8% sur le PIB.
L'éducation a un effet direct sur la productivité et les revenus. Dans ces deux domaines, le Pakistan et la Corée du Sud enregistraient, en 1950, des moyennes similaires. Aujourd'hui, les Coréens restent globalement douze ans dans le système éducatif, les Pakistanais moins de six. Conséquence : depuis 1950, le PIB sud-coréen a été multiplié par 23, celui du Pakistan par 3.

L'inégalité des sexes

En 2012, les salaires inférieurs des femmes et leur exclusion du monde du travail ont coûtéà l'économie plus de 7% du PIB. Pour parvenir à ce résultat, nous avons calculé quelle aurait été la contribution des femmes si elles avaient travaillé autant que les hommes, et à des salaires identiques. Aujourd'hui, elles gagnent 60% du salaire des hommes, et ne représentent que 40% de la population active. Il y a néanmoins du progrès : en 1900, 15% seulement des travailleurs étaient des travailleuses. Mais nous n'accèderons pas à la parité en 2050, et les femmes continueront à gagner 30% de moins que les hommes, ce qui diminuera le PIB mondial de 4% contre -17% en 1900.

La santé

Nous avons réalisé d'énormes progrès dans le domaine de la santé. Au XXè siècle, ces questions ont coûté 32% du PIB mondial. Ce chiffre est désormais de 11% et il sera divisé par deux d'ici 2050. Plusieurs facteurs ont été pris en compte. D'abord la longévité a augmentéà l'échelle mondiale : de 32 ans en moyenne en 1900, elle est passée aujourd'hui à 69 ans, et atteindra 76 ans en 2050. La recherche avance si rapidement que chaque mois elle ajoute une semaine à notre espérance de vie.
Ce progrès s'explique aussi par la chute de la mortalité infantile. En 1970, 5% des enfants dans le monde était vaccinés contre des maladies comme la rougeole, la coqueluche ou la polio. En 2000, ils étaient 85%, ce qui a sauvé plus de 3 millions de vies par an. cette mortalité infantile reste élevée en Afrique subsaharienne. Néanmoins, en 2008, elle représentait le tiers de ce qu'il en était à Liverpool en 1870. D'ici 2050, elle aura encore chuté de 50%.

La malnutrition

La faim est la plus ancienne calamité de l'humanité, et l'indice le plus visible de la pauvreté. Une meilleure alimentation est associée à une meilleure productivité : des individus mieux nourris sont en effet plus productifs,et des enfants mieux nourris développent de meilleures capacités cognitives. La bonne nouvelle est que la faim recule dans le monde. La malnutrition "coûtait" 11% au PIB mondial en 1900. Ce "prix" a baissé de moitié, il est de 6% aujourd'hui.
On a également mesuré ce progrès sur la taille moyenne des adultes mâles. Dans les pays en développement elle a augmenté de quatre centimètres (passant de 164 à 168 centimètres). Selon les chercheurs, cette évolution signifie que 1,5 millions d'enfants échappent à la malnutrition.

source

Soudain, les conversations s'arrêtent, la vie se fige. On n'entend plus que le gamin beugler. Il a perdu son doudou. Panique chez les parents :

"S'il n'a pas son doudou, il ne peut pas s'endormir, s'il n'a pas son doudou, il ne voudra pas manger, s'il n'a pas son doudou, il va rater son bac ... Où qu'il est le doudou, bordel !"

Pour les amis qui assistent à la scène, l'affolement des parents semble disproportionné. Ce qu'ils appellent un doudou n'est, après tout, qu'un vieux slip du père imprégné de bave, de glaires et de différents échantillons de petits pots. On devrait le repérer facilement, le doudou avec sa longue traînée de purée de carotte orange fluo. Les amis sont priés à peine poliment de lever leur gros cul du canapé afin qu'on regarde si le doudou n'est pas sous un coussin.
Y est pas.
L'est nulle part.
Les parents commencent à s'engueuler. Ils ne sont pas d'accord sur la répartition des rôles. Il y en a un qui devait surveiller bébé, tandis que l'autre devait avoir un oeil sur le doudou. Oui, mais lequel avait la garde du doudou ? Les amis sont totalement zappés. Les amis s'interrogent du regard : si on se casse, on se casse tous ensemble, hein ?
Pendant ce temps-là, la mère est en train de chercher dans l'endroit le plus improbable pour un doudou : la machine à laver. Un doudou, ça ne se lave qu'une fois tous les dix ans. La bonne vieille odeur de vomi rance, ça rassure bébé. C'est son odeur à lui. Vous comprenez ?
Personne n'est plus là pour comprendre quoi que ce soit, les amis sont partis bouffer une pizza en ville. Ce n'est qu'au bout de trois heures de recherche que le père mettra la main sur le doudou. Ce matin, en se levant, il a pas fait gaffe et il a enfilé le slip-doudou. Soulagement du papa. Inquiétude de la maman : bébé reconnaîtra-t-il l'odeur de son doudou ?

Je crois que vous en serez d'accord, il faut constituer une pyramide avec tous les doudous du pays et y foutre le feu. On verra à cette occasion que les bébés ne tiennent pas tant que ça à leur doudou. Très peu se jetteront dans les flammes pour récupérer le leur.
Amen.

Charb

Dans un souci d'autoflagellation les banques proposent d'offrir à leurs futures victimes un kit antivampire datant du XIXè siècle

de mes amis forumeurs, facebookiens et gazouilleurs

Boutin part en camping

Stéphane

kit de survie d'un Père blanc (archives)
ou
La pédophilie facile : le coffret indispensable et stérilisé !
ou
Prêtres : votre kit d'extrême onction portable avec "facilité de fin de vie" inclus pour les cas désespérés à un prix incroyable, mais si, mais si !

Christ

Petit cadeau pour la fête des pères dont la fille n'arrête pas de hurler "Ta mère suce des queues en enfer".
ou
Confessionnal de voyage.
ou
Assortiment de god-michets avec vaseline, viagra et gravures cochonnes pieuses.
ou
Comme disait Clovis : "Une fois ma bitte ointe de Saint Chrême, église mieux...".

Saoul-Fifre



 

Figurines extraites de l'exposition "Les arts modestes", organisée par Hervé Di Rosa au Quai Branly

Lipoler

Donner un coup de klaxon malencontreux, du coude, en se retournant pour regarder à l'arrière.

(Lucas Fournier, Serge Joncourt)

Marzette

La personne qui habite une maison en face de laquelle est garée une voiture qui n'est pas la sienne.

(Lucas Fournier, Serge Joncourt)

Ménandier

Mari qui culpabilise au point de parfois dire à sa femme : "Laisse, ce soir je fais la cuisine".

(Patrick Besnier, Serge Joncourt)

Nachemugue

Chef des choeurs spécialisé dans les oeuvres d'Olivier Messiaen, mariéà une spécialiste de Pierre Boulez.

(Henri Cueco, Patrice Minet)

Nalacontir

Etre élu à l'Académie française à un certain fauteuil alors qu'on aurait vraiment préféréêtre élu à un autre.

(Jacques Jouet)

Album de dessins d'André Coffinières de Nordeck (1848 - 1917) en peau de python royal.
Les dessins sont faits à la mine de plomb, au fusain, à l'encre, à l'aquarelle et à la gouache.

André Coffinières de Nordeck reçoit une formation de dessin à l'Ecole Polytechnique ainsi qu'à l'école navale. En 1872 il embarque en tant qu'enseigne de vaisseau, à destination du Gabon. A cette époque, cette colonie française est encore peu explorée et suscite encore peu d'intérêt. Les journées sont longues pour Coffinières, marquées par l'inactivité. Pour se battre contre l'ennui il entreprend alors de nombreuses excursions dans la région de l'estuaire; pendant celles-ci il dessine ce qu'il observe. A son retour en France il constitue cet album en sélectionnant ses dessins sans ordre chronologique.

Edmond Laethier (1858 - 1889) - carnet de dessins Gabon 1887/1888 - fusain sur papier

Peintre de profession et nommé dessinateur officiel de la troisième mission de l'Ouest Africain sous la direction de Savorgnan de Brazza, Edmond Laethier part en 1887 au Gabon avec l'ensemble des membres de l'équipe. Au bout d'un an il succombe à des fièvres au Congo à l'âge de trente ans. Ses carnets seront renvoyés en France et utilisés pour des illustrations du journal populaire Le Tour du Monde.
Un véritable récit en images, ses carnets sont composés de scènes de village, de paysages luxuriants, mais surtout de portraits de la population. Fin observateur, il tient à mettre en valeur les hommes, femmes et enfants qu'il croise sur son chemin, en mettant en avant leur individualité. Ses portraits sont sensibles et profondément humains, accompagnés de légendes indiquant le nom ou le statut de la personne, pratique rarement adoptée par les voyageurs.

Ouvrage couronné par l’Académie des Sciences d’Outre-Mer (Prix Georges Bruel 1990) Cet ouvrage retrace l’histoire des peintres européens qui ont sillonné l’Afrique Noire entre 1860 et 1960, soit en accompagnant des explorateurs, soit en participant à des missions militaires, ethnographiques, scientifiques ou journalistiques, soit encore par leurs propres moyens. Outre la reproduction de leurs œuvres, le lecteur trouvera le récit de leurs aventures et expériences, grâce aux carnets, livres et journaux qu’ils nous ont laissés. Plus de cent cinquante artistes sont répertoriés en monographies individuelles.

... et pas un seul cheveu dans la soupe, c'est bien !

de mes amis forumeurs et facebookiens

 Soirée sangria/tapas chez les moines bouddhistes.

Philippe Coutellier

 Un peu de potion magique avant d'aller combattre les tamouls..

Aurore Lalande

c'est ballot, le maître a perdu ses lentilles...
ou
- Une tasse svp
- non, t'as pas de bol !
ou
On a retrouvé les derniers rouges planqués au Tibet !
ou
Il y a un cheveu dans la soupe ! Fouillez !
ou
Les b'onzés font la soupe !

Christ

T'es sur qu'il y a assez de rhum ?

Thierry

Les bons comptes font les bonzes amis.
ou
Lama Delon vient nous servir à boire...

Nathalie

Les magasins Leclerc s'adaptent à la crise en réinventant un concept révolutionnaire : le VRAI self-service lowcost.
ou
Groupe de skinheads au hammam vérifiant la température de leur bain aux plantes.
ou
Au cours de leur semaine de jeûne mensuel, les lamas doivent s'endurcir en préparant une délicieuse paella pour les paysans du village.
ou
Torture dans les geôles chinoises. Des moines bouddhistes, végétariens stricts, sont forcés à manger du chien.

Saoul-Fifre

Maintenant que le vin blanc est chaud, va chercher le fromage de yak qu'on puisse la manger cette fondue

Blutch